Les déracinés, Catherine Bardon

Couverture photo historique du roman Les déracinés
Les déracinés, Catherine Bardon

Vienne, 1932. Au milieu du joyeux tumulte des cafés, Wilhelm, journaliste, rencontre Almah, libre et radieuse. Mais la montée de l’antisémitisme vient assombrir leur idylle. Au bout de quelques années, ils n’auront plus le choix ; les voilà condamnés à l’exil. Commence alors une longue errance de pays en pays, d’illusions en désillusions. Jusqu’à ce qu’on leur fasse une proposition inattendue : fonder une colonie en République dominicaine. En effet, le dictateur local a offert cent mille visas à des Juifs venus du Reich.
Là, au milieu de la jungle brûlante, tout est à construire : leur ville, leur vie.
Fondée sur des faits réels, cette fresque au souffle admirable révèle un pan méconnu de notre histoire. Elle dépeint le sort des êtres pris dans les turbulences du temps, la perte des rêves de jeunesse, la douleur de l’exil et la quête des racines.

Les déracinés, Catherine Bardon, éditions Les Escales, 2018

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  1. Un roman que j’ai apprécié : l’angle est surprenant et permet de voir l’exil des Juifs d’une autre manière. L’histoire d’amour au centre du roman entre Wilhelm et Alma m’a bien tenue en haleine tout au long du roman. Je reste un peu sur ma faim avec une fin que je ne comprends pas vraiment… J’aurais aimé que l’auteur en fasse deux livres, en prenant le temps de peaufiner la deuxième partie. Néanmoins, une bonne lecture, parfaite pour les lectures d’été.

  2. Roman fleuve. Captivant par le récit d’une réalité, que je ne connaissais pas, mais fleuve quand même… Comment raconter à la fois 50 ans de la grande et de la petite histoire, même en 600 pages, sans rester obligatoirement un peu à la surface des choses ? Et l’écriture trop convenue, (l’angoisse étreint son cœur, les yeux noyés de larmes etc…) ne m’a touchée
    Peut-être aurait-il fallu accepter les ellipses et prendre des instantanés plus précis de certains moments pour me faire entrer dans le monde de ces gens qui me restent trop lointains, étrangers ? Le détail n’est-ce pas ce qui rend vivant, unique ?
    J’ai lu sans difficulté mais je n’ai pas eu l’impression de rencontrer une écriture.

  3. Un premier roman instructif et passionnant qui nous raconte un épisode peu connu de l’histoire de la seconde guerre mondiale.
    J’ai dévoré le livre malgré les 620 pages !

  4. Les amateurs de romans-fleuves seront aux anges. Les Déracinés racontent en six cents pages l’histoire de Wilhelm et Almah. En 1938, ce jeune couple juif autrichien échappe à l’extermination hitlérienne en acceptant d’aller créer une communauté agricole en république Dominicaine avec un groupe de pionniers – préfiguration de la création de l’État d’Israël. Le fond historique de cette vie en marge de la guerre est intéressant et méconnu. Toutefois, la narration abonde de détails sur la vie des personnages qui m’a un peu lassée… Adepte des romans plus compacts, « ramassés » dans lesquels on trouve généralement davantage de puissance, je n’ai pas été très assidue. Reste que Les Déracinés offre un moment de lecture plaisant, bien documenté, au style classique.

  5. Tel un roman feuilleton, on a plaisir à retrouver son livre après chaque pause. On s’attache aux personnages, et on apprend encore sur cette période de la seconde guerre mondiale. Parfois, la narration est un peu longue…

  6. Un roman sur les juifs qui ont échappé à la Shoah pendant la guerre. C’est très enrichissant au niveau historique et très prenant. Un livre que j’ai adoré !

  7. Marie Stroobants
    dit :

    J’ai vraiment aimé ce roman : on y apprend beaucoup sur l’exil des Juifs, j’ai pris plaisir à retrouver les personnages chaque fois que je me suis plongée dans le livre, les pages se sont enchaînées très vite ! Seul petit bémol à mon sens : l’histoire d’amour un peu cliché des personnages principaux.

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