Sergent papa, Marc Citti

Couverture jaune du roman Sergent papa. photo d'une collection de vinyles
Sergent Papa, Marc Citti

« Si encore je t’avais abandonné pour parcourir le monde ou pour plonger dans l’ivresse d’une trépidante vie d’artiste, peut-être aurais-tu pu me fantasmer en père aventurier absorbé par des voyages extraordinaires, mais non, j’ai toujours été là, à quelques encablures de ta chambre d’enfant, et pourtant si éloigné.»

Comédien à la carrière essoufflée, Mathieu tente de renouer avec son fils Antoine, musicien prodigieux. Au rythme des tâtonnements de ce père absent se découvrent la tendresse prudente et la violence sourde des sentiments.

Sergent Papa, Marc Citti, éditions Camann-Lévy, 2019

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  1. Un roman qui parle de relation père-fils, dont les titres de chapitre sont des morceaux des Beatles, et qui parle d’art sous plusieurs angles. A priori tout pour me plaire.
    L’écriture m’a bien plu en plus. Mais quel dommage que l’auteur n’aille pas plus loin dans sa réflexion. On effleure à peine des réponses aux questions que le roman pose. Je suis restée sur ma faim… La lecture reste agréable, et je suivrai avec attention cet auteur : peut-être se révélera-t-il dans ses prochains romans ?

  2. Un très joli livre, très bien écrit et bien construit, qui a le mérite de parler – pour une fois – de la relation père/fils du point de vue du père. Émouvant, tout en étant discret et pudique. Cultivé : un florilège de la musique des années Pop/Rock des années 80/90 en toile de fond et en exergue de chapitre. Une histoire d’artistes : comédien, musicien, qui ne pouvait que me parler bien sûr, mais qui, je crois, peut aussi plaire à d’autres. Un petit bonheur…

  3. Malgré un peu de persévérance pour dépasser les 100 premières pages, j’ai fini par abandonner ma lecture. Je me suis ennuyée et perdue dans cette histoire où il ne se passe pas grand-chose…

  4. Marie-Séverine
    dit :

    Ce roman met en scène un père, acteur vieillissant, qui tente de renouer les liens avec son fils, jeune guitariste prometteur, dans le milieu artistique parisien actuel.
    De nombreuses références musicales de rock anglo-saxon des années 70 rythment ce texte, à commencer par les titres des chapitres empruntés au répertoire des Beatles.
    Ce livre est plaisant, agréable à lire mais il manque un peu de souffle. Les relations entre les personnages ne sont qu’effleurées, en particulier à cause de nombreuses digressions Ce roman m’a donc laissé un goût de « peu mieux faire » sur ce délicat sujet.

  5. Marie Stroobants
    dit :

    J’ai beaucoup aimé l’ambiance et l’atmosphère rock de ce livre. On s’attache aux personnages, à leurs qualités comme à leurs défauts. Pour moi il ne manque pas grand chose pour que ce livre soit un coup de cœur : j’ai eu parfois l’impression que l’auteur prenait le temps de nous faire découvrir certains personnages pour servir la suite de l’histoire, alors qu’en fait pas du tout, ce qui m’a laissé un petit goût d’inachevé.

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