
Sur cette île battue par les vents, où les falaises plongent dans la mer et où la lande court à perte de vue, c’est entre les femmes que tout s’organise. Les hommes, eux, travaillent en mer ou sur le continent. Pour tous, l’île reste un refuge, magnétique et paisible. Pourtant un jour, pendant une promenade avec sa classe, la petite Raph disparaît dans la brume, et quand le temps se lève, la fillette reste introuvable. Tandis que les femmes organisent la battue et que l’inquiétude s’installe, la nature alentour se met à résonner d’une histoire trouble et sauvage.
Dans ce premier roman qui nous entraîne loin de tout, Estelle Rocchitelli nous fait entendre tour à tour les voix de ces femmes, nous conte leurs histoires et ce lien puissant qui les unit.
Après la brume est publié aux éditions Dalva
Martine
dit :Cette histoire d’une petite fille disparue un jour de tempête, racontée par plusieurs femmes, m’a laissée indifférente. Sans doute en raison d’un style fatigant à suivre, où se devine trop l’influence des ateliers d’écriture. Manquent une intrigue et un suspense.
Isabelle Galland
dit :Il faut quelque temps pour identifier les personnages mais ensuite c’est un régal de les retrouver chacune à son tour avec chacune son histoire particulière qui se révèle peu à peu comme un puzzle. C’est un livre qui se lit d’une traite et qu’on repose avec regrets, avec une écriture sensible et intimiste. Un très beau premier roman.
Cecile Gaubert
dit :Un véritable huis-clos en extérieur. Une communauté de femme dont le passé se révèle tout au long de la recherche de l’enfant perdu.
J’ai été emportée par l’écriture saccadée et pressée de l’autrice, ce qui m’a donné l’impression d’être dans la tempête. Avec un style enlevé, précis, l’autrice retrace avec réalisme la vie et les questionnements des femmes de l’île.
Un très beau roman palpitant que je recommande