Lorsque Sarah rencontre Théo, c’est un choc amoureux. Elle, l’écorchée vive, la punkette qui ne s’autorisait ni le romantisme ni la légèreté, se plaisant à prédire que la Faucheuse la rappellerait avant ses 40 ans, va se laisser convaincre de son droit au bonheur par ce fou de Capra et de Fellini.
Dans le tintamarre joyeux de leur jeunesse, de leurs amis et de leurs passions naît Simon. Puis, Sarah tombe enceinte d’une petite fille. Mais très vite, comme si leur bonheur avait provoqué la colère de l’univers, à l’euphorie de cette grossesse se substituent la peur et l’incertitude tandis que les médecins détectent à Sarah un cancer qui progresse à une vitesse alarmante. Chaque minute compte pour la sauver.
Le couple se lance alors à corps perdu dans un long combat, refusant de sombrer dans le désespoir.
Un récit d’une légèreté et d’une grâce bouleversantes, entre rire et larmes, dont on ressort empreint de gratitude devant la puissance redoutable du bonheur.
Il est juste que les forts soient frappés est publié aux éditions de l’Observatoire
Guillemette Galland
dit :Un livre lumineux qui raconte pourtant une descente aux enfers. Écrit de légèreté et de rires alors que le sujet est si grave.
Philosophique sans l’appuyer et si vivant.
Et avec un vrai parti pris d’auteur.
Bref j’ai beaucoup aimé.
Sandra
dit :Un vrai coup de cœur que ce premier roman d’une grande délicatesse, j’ai passé un très bon moment de lecture et j’ai été embarquée dans l’aventure.
L’auteur confie à Sarah, victime d’un cancer à 37 ans, le soin de raconter sa vie foudroyée.
Un livre tragique et beau, un texte magnifique sur la maladie.
Les scènes de souffrance ne nous sont pas épargnées, mais l’auteur parvient souvent à dédramatiser la situation et à nous faire sourire.
Ce livre fera sans aucun doute partie de mes finalistes.
Marie-Séverine Dubreuil
dit :Un des meilleurs livres lus dernièrement. Malgré le sujet, une jeune femme face à un cancer incurable, ce roman est un hymne à la vie et à l’amour. Je le recommande vivement !
Martine
dit :Pour raconter la fin annoncée d’une jeune femme condamnée par un grave cancer, l’auteur a choisi un parti-pris original : la faire parler d’outre-tombe, comme si elle revivait ses dernières années avec le recul que lui donnent la mort et la connaissance de ce qui va lui arriver. Si le sujet du roman est peu réjouissant, l’humour (noir) n’en est pourtant pas exclu et la sensibilité qui s’en dégage happe le lecteur dès les premières pages. Ce très beau roman se dévore d’une traite, la boule dans la gorge au fur et à mesure de la lecture, et laisse un peu KO une fois refermé. Thibault Bérard réussit non seulement à nous faire partager les moments dramatiques sans en rajouter, mais aussi à proposer un finale ouvert sur la vie et l’espoir malgré la mort d’un être chéri. Un moment de grâce.
Marie
dit :Très très belle découverte ! Habituellement je n’ose pas me lancer dans la lecture ou le visionnage d’œuvres qui parlent de maladie, car j’ai peur que cela me rappelle trop de mauvais souvenirs…
Mais là, j’ai beaucoup aimé le ton, la force de vie des personnages principaux et leur combat très inspirant. L’auteur réussi à parler du sujet douloureux du cancer, à bien faire comprendre au lecteur toutes les douleurs qui y sont liées, le tout avec de l’humour et, paradoxalement, en inspirant la joie de vivre.
J’ai lu ce livre très rapidement et le recommande autour de moi.