Les saules, Mathilde Beaussault

Les saules, Mathilde Beaussault

Allongée au bord de la rivière, cachée par les saules pleureurs, Marie, dix-sept ans, semble paisible, endormie, ce que démentent les marques sombres sur son cou.
Sa mort brutale ébranle toute la communauté, et surtout Marguerite, une petite fille solitaire que tous croient simple d’esprit. Ses parents, peu enclins à manifester leur affection, travaillent leur terre du matin au soir. Livrée à elle-même, maltraitée à l’école, elle aime se réfugier au bord de la rivière, où elle se sent en sécurité sous les saules.
Cette nuit-là, elle a vu quelque chose. Elle voudrait bien aider Marie, la seule qui était gentille avec elle. Mais voilà, Marguerite ne parle pas, ou presque jamais. Mutique derrière sa chevelure sale et emmêlée, elle observe l’agitation des adultes qui, gendarmes ou habitants, mènent l’enquête. Mais comment discerner la vérité parmi les rumeurs, les rivalités familiales et les rancœurs tissées de longue date ?

Les saules est publié aux éditions du Seuil – cadre noir

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  1. guillemette galland
    dit :

    J’ai beaucoup aimé ce livre/polar qui transgresse un peu la loi du genre pour n’en être que plus intéressant. L’histoire est captivante, les personnages existent vraiment et sont intéressants, l’écriture est belle et fluide. Un beau premier roman.

    1. Chère Guillemette, je vois que ta critique est à l’inverse opposé de la mienne, c’est amusant ! Une preuve que l’on ne peut pas séduire tout le monde, ce qui explique nos débats de jury animés…

  2. Pour être séduisant, un roman policier doit tenir le lecteur en haleine avec de multiples rebondissements, être parfaitement écrit, proposer des personnages attachants ou odieux mais surtout pas mièvres… Bref : avoir quelque chose en plus. Ce n’est pas le cas du livre de Mathilde Beaussault, dont l’histoire m’a peu intéressée. Le point de départ est banal, les personnages manquent de charisme, l’écriture est trop démonstrative et enchaîne les poncifs, le tout manque d’originalité. Seules les vingt dernières pages, celles du dénouement, apportent un point positif à la lecture des « Saules ». Pas suffisant pour que je le retienne en sélection…

  3. Marie-Séverine
    dit :

    Huis clos dans un village coupé en deux. Il y a ceux d’en haut, les notables, les cultivés, les défenseurs de la nature et ceux d’en bas, les pauvres, les « ploucs », les paysans qui travaillent la terre. L’auteur nous emmène au coeur de la vérité de chacun. Le rythme est lent, une place significative est laissée aux taiseux. L’intrigue – le meurtre d’une jeune fille – se dévoile progressivement.
    Un polar à découvrir !

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