Orso King, Marc Khalifé

Orso King, Marc Khalifé

Orso King est chirurgien de la colonne vertébrale dans un grand hôpital parisien. Il dirige le service d’orthopédie d’une main de fer, rendant une vie tyrannique à tout le service. Ses pratiques et fréquentations douteuses n’ont jamais fait de vagues jusqu’au jour où un patient succombe sur la table d’opération. L’inspecteur Châteauneuf est à la tête de l’enquête pour démêler le vrai du faux.
Entre deux cigarettes fumées à l’hôpital ou au club de son ami, Orso King doit jongler entre ses soucis professionnels et sa vie sentimentale tout aussi tumultueuse. Ces décès sont-ils les conséquences d’accidents d’anesthésie ou des opérations consciemment vouées à supprimer les patients?
Marc Khalifé nous entraîne dans le milieu des urgences de l’hôpital et l’univers dangereux des spécialistes du bistouri électrique, des pinces et du scalpel.

Orso King est publié aux éditions Herodios

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  1. Les amateurs d’humour noir grinçant vont être heureux ! Orso King, chirurgien du dos très talentueux mais infidèle, tyrannique, vénal et peu scrupuleux, se laisse entraîner dans un univers mortifère. Sur une table d’opération, supprimer un patient est vite fait… Et pourquoi pas deux ? Le plus inquiétant de ce roman n’est-il pas que l’auteur, lui-même chirurgien orthopédiste réputé, pourrait sans doute facilement se transformer en meurtrier ? Chaque fin de chapitre appelle un rebondissement, et le lecteur jubile devant les aventures malheureuses de ce médecin brillant pris au piège du chantage. C’est drôle, enlevé, haletant, très bien écrit et j’avoue avoir consacré à la lecture d’Orso King une part de nuit blanche. Et c’est aussi assez instructif sur le milieu chirurgical. Si son métier lui laisse le temps de poursuivre dans l’écriture, Marc Khalifé pourrait devenir un auteur de thriller reconnu.

  2. Marie-Séverine
    dit :

    Roman chirurgico-policier. Un policier enquête sur des décès suspects à l’hôpital. Cela le mène à rencontrer un chirurgien orthopédique tyrannique. Très amusant si on prend tout ce qui est raconté au second degré

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