Elle, la mère
Elle, petite fille aux origines modestes. Envie de vivre plus forte que la mort.
Elle, adolescente aux rêves de prince charmant. Bal des illusions perdues.
Elle, femme libre, jalousée, traquée. Sacrifiée pour enterrer le passé.
Il revient au fils de découvrir les secrets de famille. Histoires de haine et d’amour.
Elle, la mère.
Elle, la mère est publié aux éditions de minuit
Marie-Séverine DUBREUIL
dit :Un fils part à la recherche de l’histoire de sa mère, de son parcours jalonné de déceptions et d’événements tragiques en tout genre. Evidemment, le lecteur n’échappe pas à la découverte de secrets de famille ! L’auteur emploie volontairement des phrases nominales, sans pronom pour faire claquer son propos. C’est réussi de ce point de vue là mais la conséquence est que le récit laisse un arrière-goût d’en faire « trop » aussi bien avec la langue qu’avec les horreurs du quotidien vécue par sa mère.
Néanmoins, ce roman court se lit d’une traite, preuve qu’il ne laisse pas insensible.
Martine
dit :Depuis quelques années, c’est la mode de centrer les romans sur des drames familiaux. Une autre mode consiste à s’imaginer bluffer le lecteur par une écriture originale à tout prix : pour Emmanuel Chaussade, l’alternance du style télégraphique et des phrases prétentieuses, associée à la quasi-absence de prénoms. Ce nouvel auteur réussit donc la prouesse de combiner un style pénible à lire, vite lassant, et une histoire familiale glauque, peu intéressante. À l’évidence, ce livre ne fera pas partie de mon choix.
Guillemette Galland
dit :Je n’ai pas vraiment aimé ce livre, écrit dans un style claquant mais qui laisse sur sa faim. Le récit d’une histoire familiale n’est pas très novateur, et le style, qui semble, lui, vouloir l’être, n’y apporte pas grand chose, en fait.
Corinne
dit :Aucune date, aucun nom, un texte court. L’histoire d’une mère (celle de l’auteur ?) abusée dans son enfance puis mariée au fils de son bourreau, n’aura de cesse de se faire aimer, sans y parvenir, par son conjoint, sa belle-famille, ses enfants, les hommes qu’elle rencontrera. Seul, un de ses un fils, lui vouera un amour manifeste et nous racontera toute la cruauté et le cynisme de ses proches qui dessineront sa triste vie.
Je ne retire, malheureusement, pas grand-chose de la lecture de ce livre et la chute est à la hauteur des premières lignes, noires, sans jamais la possibilité d’une éclaircie.
Edith Sene
dit :Victime de viol-inceste elle-même, elle violente un de ses 3 fils. Toujours Elle, Elle, Elle, et le fils. Glauque. Encore secret de famille. Et une image injuste de l’EHPAD. Ce livre ne me plait pas.