L’histoire d’un duo improbable entre un jeune écrivaillon mis à la rue par son père, et Alain Basile, un épicier voyou. Dans ce roman iconoclaste, parfois dur, loufoque aussi, le tandem va se lancer dans tous les trafics pour tenter de s’en sortir.
La Sainte Touche est publié aux éditions JC Lattès
Marie-Séverine DUBREUIL
dit :Malgré une intrigue un peu mince – un jeune fugueur devient le bras droit d’un épicier marchand de sommeil qui se rêve millionnaire- je me suis laissée porter par ce récit et par ce duo de loosers. Et si je n’ai pas apprécié le style littéraire, je dois reconnaître qu’il est néanmoins sauvé par l’emploi d’un vocabulaire très varié. Cet auteur est donc à découvrir.
Martine
dit :Djamel Cherigui a-t-il lu Frédéric Dard ? Pas sûr, le commissaire San Antonio n’est plus très à la mode de nos jours. Mais son style n’a rien à envier à celui du célèbre écrivain : percutant, foisonnant, hilarant, à la fois très littéraire et argotique, superlatif, le texte ne laisse pas une seconde de respiration au lecteur, qu’il embarque pour une folle aventure… Le duo que forment un épicier véreux et un jeune paumé en fuite du domicile de ses parents, entre récupération musclée de loyers et entreprise de culture de cannabis à grande échelle. Peu importe du reste le sujet. Ce roman très imagé aux multiples péripéties happe, entraîne, amuse et c’est l’essentiel. Loin de la prétention de certains auteurs de premiers romans, Djamel Cherigui nous offre une parenthèse qui fait du bien après un an et demi de pandémie… Sans compter la vie originale de l’auteur, lui-même épicier, passionné de littérature et d’art, qui rend son livre encore plus séduisant.
Edith Sene
dit :On appelait « Sainte Touche » le jour des « alloc » à cette époque-là. D.Cherigui – 35 ans – épicier à Roubaix, nous en fait un roman assez humoristique. Il insiste sur son amour pour l’écriture. Je me demande malicieusement si D?C? est aussi peu scrupuleux que le patron de son narrateur !
Caricatural mais se lit. AB