Bordeaux. Une boîte à livres sur les quais, une carte postale perdue et un coup de pouce du destin : il ne leur en faut pas plus pour se rencontrer et s’aimer instantanément. Mais Antoine et Manon sont des marginaux : plutôt que de céder aux facilités de ce monde qui va trop vite, ils décident de s’écrire des lettres. Cette étrange correspondance épistolaire, qu’ils conserveront coûte que coûte, devient le témoin de leur histoire. Et si le destin, qui les a réunis, décidait à présent de les éloigner, les mots parviendraient…
Lignes de cœurs est publié aux éditions ExAequo
Marie-Séverine Dubreuil
dit :C’est un roman épistolaire donc peu banal.
Dans un monde où la communication entre les personnes passe essentiellement par des envois de sms, des whatsApp et autres messages sur les réseaux sociaux, Manon et Antoine entament une relation grâce à des envois de lettres-papier. Sans être le roman du siècle, et malgré un style un peu plat, ce roman se laisse lire ne serait-ce que par son parti pris : rien ne remplace l’émotion d’un courrier reçu dans sa boîte aux lettres !
Antoinette Delaroche
dit :Bien au-delà du caractère épistolaire du roman, c’est l’attente des courriers qui fait miroir aux attentes portées à la relation amoureuse: le contrôle des émotions amoureuses appartient au temps postal, voilà un bel alibi pour se laisser apprivoiser au moment voulu… par l’intermédiaire du facteur!
Début de lecture plat et banal, le scintillement est tardif, sévèrement interrompu par l’extinction des feux de l’amour.
Cecile Gaubert
dit :Narer une relation d’amitié, d’amour et d’abandon en utilisant uniquement des échanges de correspondances, l’idée est originale. L’autrice a réussi à n’exprimer que des éléments d’une intimité qui semble difficile à exprimer à haute voix.
Le récit est construit de manière homogène et se déroule sans surprise jusqu’à la fin.
Malgré une lassitude des répétitions des déclarations d’amour, ce roman se laisse lire avec plaisir.