Ce qu’il faut de nuit, Laurent Petitmangin

Ce qu’il faut de nuit, Laurent Petitmangin

C’est l’histoire d’un père qui élève seul ses deux fils. Les années passent et les enfants grandissent. Ils choississent ce qui a de l’importance à leurs yeux, ceux qu’ils sont en train de devenir. Ils agissent comme des hommes. Et pourtant, ce ne sont encore que des gosses. C’est une histoire de famille et de convictions, de choix et de sentiments ébranlés, une plongée dans le cœur de trois hommes.
Laurent Petitmangin, dans ce premier roman fulgurant, dénoue avec une sensibilité et une finesse infinies le fil des destinées d’hommes en devenir.

Ce qu’il faut de nuit est publié aux éditions La manufacture de livre

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  1. Un père ouvrier, militant à gauche, dans un environnement lorrain non épargné par la crise, élève seul ses 2 fils suite au décès de la mère. L’aîné prend le contrepied des idéaux du père en militant pour le FN. S’en suit une incompréhension entre père et fils qui arrive à son apogée lorsque Fus, l’aîné, bascule dans la violence liée à son activisme.
    J’ai beaucoup aimé ce livre qui relate l’histoire forte d’un amour paternel et filial qui évolue avec rythme jusqu’à la dernière ligne. Beaucoup de sensibilité aussi dans cet ouvrage qui met en avant la difficulté de se soustraire à un environnement socialement défavorisé tant sur un plan intellectuel que traditionnel.

  2. Guillemette Galland
    dit :

    Un premier livre émouvant sur le monde des hommes « taiseux » : un père et ses fils, sans femme, dans la crise de la sidérurgie en Lorraine. Joliment écrit, avec peu de mots et beaucoup de silences, comme ses personnages.

  3. Après la mort de sa mère, Frédéric dit « Fus » commence à fréquenter des groupes d’extrême-droite. Son père qui a toute sa vie milité à gauche s’en inquiète d’abord puis s’oppose à son fils, dans une cohabitation forcée désapprobatrice, muette et distante, tandis que le jeune frère rejoint Paris pour de brillantes études. Jusqu’au drame : bagarre, hôpital, meurtre, prison, jugement. La première partie, sensible, plante le décor. Mais la description des relations père-fils m’a toutefois parue trop longue, tournant un peu au constat social. L’agression de Fus est le pivot du roman qui devient alors, selon moi, plus intéressant. L’auteur décrit bien les sentiments ambivalents du père, qui d’abord incapable de pardonner à son fils et de témoigner favorablement à son procès, progressivement se rapproche de lui. La fin, plutôt inattendue, donne a posteriori une force particulière au roman. Reste toutefois dans l’organisation de ce livre un déséquilibre qui ne me convainc pas.

  4. Aux premières pages, je craignais une histoire avec certains clichés mais la clarté du style et la justesse des propos l’ont rapidement emporté et j’ai complètement adhéré à ce drame familial. Certains personnages auraient peut-être mérité plus d’approfondissement, et encore, il m’en reste un livre bref et efficace qui n’avait pas besoin d’en dire plus…

  5. Marie-Séverine DUBREUIL
    dit :

    Ce roman bouleversant interroge le lecteur sur la transmission des valeurs et la responsabilité des parents dans celle-ci, sans pour autant donner de leçon.L’amour filial, mis à mal par la voie prise par le fils ainé, est décrit tout en délicatesse et retenue. Il s’en dégage beaucoup d’émotion jusqu’à la fin effectivement inattendue.

  6. Vocabulaire spécifique au foot au début, mais j’ai accroché tout de suite. Lu en 24h00. Ce livre secoue ! J’envoie un message à mes groupes whatsApp : coup de coeur . Pas de pathos. Je relis le début. Le PMG commence bien !

  7. Sandra Gérard
    dit :

    Une histoire émouvante et touchante.
    Ce livre fera partie de mes finalistes.

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