Felis Silvestris, Anouk Lejczyk

Felis Silvestris est publié aux éditions Le Panseur

Sans crier gare, Felis est partie rejoindre une forêt menacée de destruction. Elle porte une cagoule pour faire comme les autres et se protéger du froid. Suspendue aux branches, du haut de sa cabane, ou les pieds sur terre, elle contribue à la vie collective et commence à se sentir mieux. Mais Felis ignore que c’est sa soeur qui la fait exister – ou bien est-ce le contraire ? Entre les quatre murs d’un appartement glacial, chambre d’écho de conversations familiales et de souvenirs, une jeune femme tire des fils pour se rapprocher de Felis – sa soeur, sa chimère. Progressivement, la forêt s’étend, elle envahit ses pensées et intègre le maillage confus de sa propre existence. Sans doute y a-t-il là une place pour le chat sauvage qui est en elle. Premier roman d’Anouk Lejczyk, Felis Silvestris nous plonge, le temps d’un hiver, dans une histoire intime et sensible, explorant notre imaginaire et nos inquiétudes face à des choix de vie qui nous effraient autant qu’ils nous fascinent.

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  1. Marie-Séverine Dubreuil
    dit :

    Livre qui surfe sur la vague écologique où l’on découvre le combat d’une femme « zadiste » qui veut empêcher la coupe d’arbres dans une forêt. Malheureusement, j’ai trouvé ce récit plat et sans connivence avec ses personnages. Dommage, car les questions soulevées au cours du récit sur notre rapport à la nature et à notre planète sont très intéressantes !

  2. Guillemette Galland
    dit :

    Petit livre qui ne m’a pas complétement séduite, même si je l’ai lu sans déplaisir. Pour moi, il s’agit de la même question déjà soulevée lors d’autres critiques : à vouloir rester secret on ne dit pas assez ; les personnages sont trop flous, les lieux pas assez concrets et du coup je ne m’accroche à rien de tangible… Il vaut sans doute mieux oser le je et avoir vraiment quelque chose à dire et à défendre ? Dommage.

  3. Catherine Mabille
    dit :

    Ce roman est un peu audacieux dans sa forme (on sent la stimulation du master de création littéraire de Paris VIII qui a produit de beaux romans et lancé de nouveaux auteurs depuis quelques années). Il effleure cependant des personnages et des situations, de façon plutôt confuse, qui auraient pu donner lieu à quelque chose de plus fort. D’autant plus que d’autres ont déjà publié des romans sur ce thème (engagement écologique, ZAD…) qui ont raconté le même genre d’histoire plus intense, donnant à celui-ci un côté militantisme bucolique.

  4. Ecologie et activisme. Une fille quitte sa famille. Elle invente la vie de sa soeur, Felis de son « nom de forêt ». Ce livre m’a laissé froide avec ses « Tu fais ceci, Tu penses cela ». Je devais parfois relire la phrase précédente.

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