Le démon de la colline aux loups, Dimitri Rouchon-Borie

Le démon de la colline aux loups, Dimitri Rouchon-Borie

Un homme se retrouve en prison. Brutalisé dans sa mémoire et dans sa chair, il décide avant de mourir de nous livrer le récit de son destin.
Écrit dans un élan vertigineux, porté par une langue aussi fulgurante que bienveillante, Le Démon de la Colline aux Loups raconte un être, son enfance perdue, sa vie emplie de violence, de douleur et de rage, d’amour et de passion, de moments de lumière… Il dit sa solitude, immense, la condition humaine.

Le démon de la colline aux loups est publié aux éditions Le Tripode

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  1. Emprisonné à perpétuité, Duke écrit le journal de sa vie et revient sur la spirale qui l’a conduit d’une enfance sordide, auprès de parents pédophiles, pervers et asociaux, à la folie et au meurtre. Je n’ai d’abord pas aimé la violence des premières pages, puis je me suis laissé prendre par ce roman noir, puissant, très particulier. La narration m’a envoûtée, comme le « Démon » a envoûté Duke… Bien qu’elles soient inconcevables et inacceptables, l’auteur réussit à nous faire ressentir les motivations de ce garçon, à l’extrême bord de la folie, d’une façon logique, presque rationnelle. Si le sujet est assez classique (trouver une forme de rédemption par l’écriture), le verbe, lancinant, ne l’est pas du tout. On peut aussi se demander si l’auteur, chroniqueur judiciaire, a cherché par ce livre à exorciser la violence qu’il côtoie de près dans les procès. Brillant.

  2. Marie-Séverine DUBREUIL
    dit :

    Au début du roman, j’ai pensé avec exaspération « encore un livre écrit avec un langage oral plein d’erreurs de français » car l’auteur se glisse dans la peau du narrateur, être peu cultivé au niveau de langue très faible. Mais heureusement que j’ai persévéré car j’ai été profondément remuée par ce récit maladroit d’une enfance maltraitée et ses conséquences dramatiques. Au final, ce livre est un véritable choc littéraire et un vrai coup de coeur !

  3. Guillemette Galland
    dit :

    Quel talent d’écriture de nous rendre attachant ce terrible personnage, de nous donner des clés pour comprendre son « parlement » différent, lui qui n’a pas de mots pour dire.
    Malgré la dureté de l’histoire, qui m’a fait un peu peur au début, je ne me suis jamais sentie prise en otage du sordide, du glauque.
    J’ai beaucoup aimé ce livre.

  4. Un homme en prison raconte son enfance atroce, presque incroyable ! Une ignominie de la misère noire. Beaucoup d’humanité aussi. Une écriture presque dépourvue de ponctuation qui vous happe. Extra-ordinaire dans les 2 sens du terme.

  5. Quel livre, quelle écriture !
    L’un de mes préférés de cette sélection.

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