Rousse ou les beaux habitants de l’univers, Denis Infante

Rousse ou les beaux habitants de l’univers, Denis Infante

Sur une terre que l’homme semble avoir désertée, où l’eau est devenue rarissime, tous les vivants –  » mobiles autant qu’immobiles  » – souffrent de la soif. Les végétaux dépérissent. Les animaux aquatiques aussi, pris au piège de l’évaporation de leurs demeures. Au retour de leurs longs périples, les oiseaux migrateurs n’apportent pas de bonnes nouvelles : partout la sécheresse sévit.
 » Quelques-uns pourtant avaient osé, s’étaient décidés pour une des quatre directions, par choix ou guidés par pur hasard, et s’étaient mis en marche, droit devant. Rousse était de ceux-là. « 

Rousse ou les beaux habitants de l’univers est publié aux éditions Tristram

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  1. Marie-Séverine
    dit :

    Au départ, j’ai été déroutée par la lecture de ce court roman, tant par l’écriture -très particulière- que par le sujet, un monde assoiffé où seuls les animaux survivent. Puis, progressivement, je me suis attachée à cette renarde, Rousse, à son parcours initiatique et sa quête d’aventures. Au final, ce fut une très belle découverte que je recommande à mon entourage.

  2. Isabelle Galland
    dit :

    Jolie histoire de cette renarde qui part à la découverte du monde et d’autres créatures improbables, un monde où l’humain a disparu après une catastrophe. C’est bien écrit ( dans un langage animal ?) , ça se lit en 1 heure, mais c’est tout de même plutôt un conte pour enfants.

  3. Joie de découvrir un nouvel auteur et son premier roman publié. Combien de trésors encore dans ses tiroirs ? Lui aussi invente son style, une écriture surprenante qui nous met dans la peau d’animaux qui tentent de vivre dans une nature hostile. Au début on croit à un conte, puis à une dystopie, c’est aussi un roman initiatique. Avec sa belle écriture poétique, il nous fait ressentir les sensations et les émotions de ses personnages dont aucun n’est humain.

  4. guillemette galland
    dit :

    Une jolie trouvaille que cette histoire à hauteur de renarde, avec pour décors les herbes, la rivière et les ruines du monde des humains.
    Il fallait oser cette abscence d’anthropocentrisme, oser écrire comme un conte pour dire… demain peut-être, un autre monde ?
    Et en plus la poésie. J’ai beaucoup aimé.

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