Ceux qui appartiennent au jour, Emma Doude van Troostwijk

Ceux qui appartiennent au jour, Emma Doude van Troostwijk

Le temps d’un séjour de quelques semaines dans sa maison d’enfance, la narratrice raconte ses retrouvailles avec sa famille, où, depuis trois générations, hommes et femmes ont choisi le métier de pasteur. Mais quand elle arrive, quelque chose de cet ordre ancien s’est profondément déréglé.
« Je voulais raconter ça, l’histoire d’une famille de pasteurs qui perd la mémoire. Traiter d’un drame, avec le plus de lumière possible. »
E. D. v. T.

Ceux qui appartiennent au jour est publié aux éditions de minuit

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  1. Alléchée par le fait que Les Éditions de minuit le proposent, je m’apprêtais à être séduite par ce livre. Malheureusement, une succession de phrases ne fait pas un roman et j’ai peiné à m’y intéresser. Bilan : un tiers lu, deux tiers parcourus en diagonale et au final, une grande déception.

  2. Isabelle Galland
    dit :

    C’est la fille qui raconte l’histoire de sa famille de pasteurs sur trois générations : le grand-père qui perd la tête petit à petit, le père cloué au lit par un « burn-out » et le frère qui va se faire ordonner pasteur et qui doute. Les femmes sont solides et … secondaires. Il y a dans ces pages un amour inconditionnel qui transpire, sans jugement. Un accompagnement de ce que vit chacun avec une manière originale d’en rendre compte, des chapitres courts et des expressions françaises mises en parallèles avec celles en néerlandais, comme le titre du livre : « ils appartiennent au jour » se dit, en néerlandais, « ils ne tiennent qu’à un fil ». Très beau premier roman.

  3. guillemette galland
    dit :

    Très joli livre qui raconte par petites touches, comme un tableau impressionniste des morceaux de la vie d’une famille de pasteurs, où paradoxalement les hommes sont confrontés à leurs faiblesses, à leurs démons. J’ai aimé ce détournement apparent du sujet, quant on s’attendrait à la force et à la rigidité de la foi et de ses conséquences. . Et la bienveillance de l’autrice vis-à-vis de ces hommes faillibles est très belle. L’écriture est sobre et pleine de poésie, et les petites incursions des différences de langues entre le français et le néerlandais font comme des petites respirations, des petites touches d’humour qui donnent de la légèreté. Un vrai coup de cœur.

  4. Camille Lhost
    dit :

    Peu séduite par l’histoire et peu accroché au style.
    Dommage, les quelques phrases de la 4ème de couverture laissaient paraître une biographie familiale séduisante.

  5. Edith Séné
    dit :

    Très beau petit roman sur la perte de mémoire et l’amour qui lie une famille de protestants néerlandais venus en France quand la mère était enceinte. Forme intéressante qui donne une large part à la langue et à la traduction des expressions. Le doute habite le fils qui se prépare à être pasteur.

  6. Une histoire faite d’ellipses et de sous entendus, dont j’ai eu du mal à comprendre la construction et la cohérence d’ensemble. Les personnages et leurs relations sont posés par petites touches un peu « impressionnistes » sans que l’on sache jamais vraiment de quoi il est question, à part peut-être le rapport à la foi du fils qui se destine à être pasteur et les pertes de mémoire des uns et des autres. Je n’ai pas réussi à m’attacher aux personnages et l’ensemble m’a ennuyé, pour être honnête. Je n’ai pas réussi à entrer dans l’ouvrage.

  7. Livre merveilleusement bien écrit mais cette superposition de tranche de vie m’a dérouté. J’ai souvent perdu le fil de l’histoire… Mais finalement, est ce qu’il y a une histoire ? Il me semble que les sujets abordés sont traités de manière trop superficiel. J’aurais aimé un peu plus de réflexions et d’analyses. Néanmoins, je pense qu’Emma est promue à un bel avenir d’autrice.

  8. Marie-Séverine
    dit :

    Une belle découverte littéraire. Les différents personnages sont attachants et le style d’écriture intéressant. J’ai été particulièrement touchée par la crise de Foi du frère.

  9. cécile gaubert
    dit :

    Passé l’étonnement de l’écriture saccadée, un peu stressante tout de même, cette histoire émouvante est une bonne surprise. J’ai aimé la façon d’aborder en douceur l’inéluctable perte de mémoire et aussi celle de la foi. Entremêler les souvenirs et le présent rend parfois le récit difficile à suivre, mais c’est globalement réussi.
    Un premier roman qui ne laisse pas indifférent.

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